Tu tombes, t'apprends ou la Naissance d'un vieillard [Privé]

LerbanU a écrit:: Puffff Puffff
Plus je tousse et plus j'apprends. C'est comme la chute.
Pour ça que je cours.

LerbanU courrait. Sans but depuis la mort de l'autre. Il ne prononcait plus trop son nom. Comme beaucoup d'ailleurs.
Personne n'est irremplaçable d'ailleurs. Lui encore moins. Bandes d'ingrats. Le gobelin n'avait pas de sagesse.
Juste imprévisible et souilloN

Sale tueur.

Mais il était toujours connecté. Une entité fidèle au ciel et cette petite étoile qui brillait au-dessus de sa tête.

Puff Pufff. Tu t'arrêtes , tu meurs.

Alors il courrait. Brillant.
Il avait suivi de loin les conséquences de la Guerre de l'Orbe ainsi que l'actualité.
Il savait les fidèles au Chaos un peu perdu.
Un peu seul aussi.
Ahndrash Fiel les délaissant dans une divine indifférence .
Surement à cause du Soleil.
L'esprit du BouiLLon multicolore se manifestait parfois. Parfois il vomissait, des fois non.
Toujours il était content.

Des rêves, souvent, des espoirs toujours.
Il savait que l'esprit de Crystalsczin vivait encore mais on le distinguait de plus en plus faiblement.
Dans ses rêves, de manière intermittente, revenait le mot VIDE.
Et des images….difformes, des formes féminimes.
Dans ses rêves coulaient la rage de la vie et la naissance de la disharmonie amoureuse.
Celle qui vous picote les yeux et rend les boyaux liquides.
Dans ses rêves LerbanU rencontrait ….mais qui?

Alors il courrait. Il alla jusqu'à la Cathédrash.
Batie par le prophète. Son Prophète.
Il murmura VIDE
Il cria VIDEEEEEEE
Et il hurla VIDEEEEEEEEEEEEE…..
mais seul le vide lui répondit et un peu l'écho, cet intrus.

Il se concentra peu, réfléchissant encore moins. Il respira sept fois et il se rappela les échanges avec le BouiLLon.

Le Vide était celle qui l'emplissait.
Fulgurance. Il sut.
Il alla l'a chercher dans le temple arpentant celui-ci avec respect, mais marchant assez fort et faisant assez de bruits pour qu'ELLE l'entendit….

Elwing a écrit:: Elle ne se promène plus, elle met un pied devant l'autre.

Elle n'absorbe plus le Chaos qui grouille dans ce nid de désordre, ses escapades dans le lieu saint sont vains. Pourtant elle essaye. Elle pompe l'air jusqu'à l'agonie, elle plante ses ongles dans la crasse que les murs ont amassée, elle essaye...

Le coucou la nargue, il s'égosille dans un chant insoutenable qui frappe sa tête avec violence, l'oiseau sourit, le temps est écoulé.

Le Vide s'est rempli.

Inutile d'hasarder le renvoi, il lui est désormais prohibé de dégorger.

Alors sur le sol embu de cette cathédrale qui trébuche dans l'étreinte de l'oubli, une elfe chancelle et s'effondre.

Il faut qu'elle dégrafe le corset du Chaos qu'elle porte en elle car il la ronge sans compassion. Mais l'asthénie la crible de coups, elle a chuté et ne peut plus apprendre, la faim demeure, la fin est proche.

**

Seulement le prévisible est défiguré par le temps. L'entropie offre à celui qui se donne à son régent un avantage majestueux : une alternative fortuite.

Elwing le sait. Elle tend l'oreille.

Des pas. Un cri.
Son nom, celui qu'il lui donnait, lorsque l'apogée du Désordre fulminait.

Une odeur, nauséabonde. Qu'importe le Vide est plein, son entourage glisse sur son épiderme pour mourir absorbé par le sol.

*

Elle crie, une goutte de Chaos se fraie un chemin dans son oesophage stimulé et elle s'expulse de cet amas d'anarchie.

Elle aspire d'un souffle criard une bouffée d'oxygène qui agite ses poumons flétris par le temps, elle veut recouvrer sa vacuité et libérer le trop-plein de Chaos qui l'inonde.

Il se rapproche.
Il court.

Plus vite.

LerbanU a écrit:: Puff Puff...Il aspire, expire, reprends son souffle aprés la course.
Effrénée pour ce frénétique. Pour dire.
Entre dédales et salles vides, couloirs et obscurité, le gobelin se frait un chemin et cherche le Vide. EllE.

Puis au détour d'un mur, au passage d'un tournant, il sens. Un désordre immense, un bouillonnement sur le point de s'éteindre.
La flamme d'une bougie soumise aux quarantes rugissements de lions affamés.
Il l'a voit ELlE.
Elfe, aux ailes coupées, mais lui les voit, sans aide de substances.
Le Vide? Encore une vision farfelue de son Maître.

Aile est un Ange.

Alors il s'approche sans prières, ni craintes.
Sentant le SouiLLon puisqu'il se sent lui.
Lentement baissant la tête, le respect qu'il lui doit est proportionnel à son importance.
A l'importance qu'elle avait pour son Maître, peut-être même sans le savoir...
Catatonique, les yeux de trop pleins d'ennuis et d'attentes.
Il s'approche un peu plus, la tête vers le sol et ses espoirs vers le ciel. Timidement, il bredouille :

Mad...Madame le ViDe, Mon Maître a besoin de vous...

Elwing a écrit:: Sa tête se redresse puisque le témoin d'une mutation s'est manifesté, son trouble a l'effet d'un onguent sur l'esprit torturé de celle qui gît sur le dallage austère.

* Respiration, démarche, effervescence, tous les détails sont observés, aucun indice n'est évincé.

L'éducation trahit l'origine, et le regard, l'intention. *

Parmi l'amoncellement de pions sur cette terre, il en est un que son Chaos ne laisserait jamais décliner dans l'oubli. Ses entrailles mêmes fourmillent à la moindre traînée du Bouillonnement qu'il signe de sa main.

Le gobelin poisseux lui plante une aiguille d'espoir et enfonce le liquide de bien être. Il ne le sait sûrement pas, le futur soulèvera le voile.

La lumière frappe et se reflète dans l'autre sens. J'ai besoin de celui qui me demande son aide. Dis moi comment tu souhaites que je te nomme, et je suivrais tes instructions selon la requête de celui que tu appelles maître.

Elle délie ses lèvres dans un sourire amical, elle sent le souffle d'une renaissance parcourir son échine. Mourir et reparaître, combien de fois a-t-elle endossé ce changement ? Un cycle gâché et reconduit par ennui, une fois de plus.

LerbanU a écrit:

Elle esttttttttt Bellllllllllllleeeeeeeeee, Si je vous jure…..
Un fantastique feu d'artifices de promesses et de passions déchirent le ciel noir de l'ennui régnant sur les terres dévastés du monde moderne.
Poudre noir, poudre bleue.
Elle lui sourit? Nan…Le SouiLLon machinalement se retourne, personne derrière lui. Si, Si elle lui sourit. Timide le Gobelin fait quelque pas.

Citation :: La lumière frappe et se reflète dans l'autre sens. J'ai besoin de celui qui me demande son aide. Dis moi comment tu souhaites que je te nomme, et je suivrais tes instructions selon la requête de celui que tu appelles maître.

Quelque chose lui echappait, la complémentarité de son Maître et de l'Ange paraissait au-delà de toutes choses déjà étudié par l'élève fantôme.
Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait foulé de ses pas, le dallage polymorphe de la Catédhrash.
Celle-ci lui semblait morne.
La morosité ambiant fut troublée par cette magnifique explosion.
Tout en douceur, l'esprit de LerbanU avait implosé aux quelques mots de l'Elfe.
Le Futur. Voilà. Point n'en faut. Le possible retour.
La fin de la fin.
Le début d'autre chose, continuité du Cycle du temps, évolution logique aux évènements du présent, puisque dans le domaine de ceux-ci , précisèment , il n'y en avait aucun…

"Quand t'es perdu, retournes à la base. "Conseil numéro Un"
Bonsoir

Madame le Vide, je suppose, dit-il faisant grossièrement une révérence aux allures aussi grotesques qu'un troll en Jupons…
Je Suis Humblement votre serviteur, Mon Maître m'a expréssement ordonné de me mettre à vos ordres, donc n'ordonnez pas et je n'obéirais pas, Ordonnez et je n'obéirais pas non plus car je suis votre serviteur. Je cours et je vole… hmmm ahh euhh oui , désolé au fait Je suis LerbanU, le SouiLLon, disciple et élève de feu mon Maître Crystalsczin, Prophète Polychromatique, Dorénavant Etoile du Soir et du Cosmos.

Il m'as parlé longuement de vous. Il a besoin de vous pour une mission *hmmmm* de toute importance…Ou allons nous?

Elwing a écrit:: Les manières du gobelin salvateur plongèrent Elwing dans un climat qu'elle n'avait pas goûté depuis bien longtemps. Seules des bribes de souvenirs maintenaient animée une foi passionnée qui laissait auparavant étinceler toute sa ferveur. Aujourd'hui la brise de l'espoir vient balayer la carapace et dénude l'elfe qui explose de magnificence chaotique.

Il faut qu'Elle devine le lien, son instinct la guidera vers le Bouillon. Vaticine, ausculte, et avance.

Ce n'est qu'une histoire de rencontre...

Souillon, nous allons manger la Racine.

Concentrant son ardeur avec force, des chatouillements et picotements firent irruption dans les paumes de ses mains. Incantation et enchantement, une lumière éclatante émana de son corps vidant la magie de ses veines.

Notre vélocité est décuplée, les étoiles nous regardent, cours ou vole peu importe, suis la laie et l'échéance croulera.

Elle tourne ses pas vers l'issue de l'édifice sacré en dérobant à l'air de grandes bouffées de son essence, et entame la course. Ce soir elle battait la campagne avec confiance, elle savait que son dessein était Absolu, seul le chemin alambiqué offensait son projet.

Des heures, les étoiles indécises se bousculent, les autres tournoient, est-Il parmi elles, danse-Il, le Bouillon observe-t-il le Vide? Des heures de route...

Enfin

L'ancien temple trône devant elle, un amas de poissons putréfiés exhale une odeur pestilentielle. Elle ne s'est pas retournée depuis son départ.

Souillon?

Le silence plane, le fantôme élève s'est peut-être engagé dans un autre chemin ? Mais elle ne détournera son regard de l'église.

Souillon, nous piétinons la Racine. Il faut contacter Cristalszcin, regarde le ciel, il nous enverra de l'aide.

Elle attend, du bruit, savoir si elle cheminera seule ou non, si le gobelin l'accompagnera. Du bruit, un détail, elle attendra, un peu, mais ne se retournera pas.

LerbanU a écrit:

Citation :: Souillon, nous allons manger la Racine.
Notre vélocité est décuplée, les étoiles nous regardent, cours ou vole peu importe, suis la laie et l'échéance croulera.

Ni une ni deux , vlà l'Elfe partie, comme sors une flèche d'une Elfe lorsqu'elle pars ….en flèche ??? Gnééééééééééé?

Puffff Puffff Pufffff
Foutues Elfes….Avec leurs galopades…
Elle fait deux bonds, je cours trois plombes….
En plus pas une goutte de sueur …Hop tranquille…..
Pufff
le Gobelin crachait avec une infinie gentillesse ses poumons sur la pelouse les menant à la "Racine"

Le Premier Temple détruit d'un geste lassif de la main d'Ahndrash Fiel

Ils coururent, enfin il courra pendant des heures, tentant de suivre le rythme imprimé par Elwing…
Il se concentra sur son souffle , laissant l'oxygène charger les globules, distribuant l'énergie renouvelé aux cellules musculaires en contraction.
Quelle machine magnifique, se dit-il…
Odorante mais tellement imparfaite.
Il suffit d'un simple moustique, avalé lors d'une goulée d'air et vlam….
Plus d'air plus de globules, un crachat du moustique avalé, donc les yeux fermés une demi-seconde (une éternbité en somme) et Badam une bonne pierre sur l'orteil , une chute et toujours plus de retards face à l'Elfe…...

Mais il avait suivi, tant bien que mal….
En nage, sans souffles le Gobelin, pourtant entrainé s'arréta au sumum de l'odeur de poissons.
Agréable. Familier….Il toussa…..
Madame le Vide retournée , ne lança pas un seul regard en sa direction, happé par le spectacle d'une œuvre divine.
Un temple où son maître et elle avaient tant prié….
Des milliers de mots , des milliards de larmes, deux secondes d'attente….Détruit en un claquement, reflétant l'impermanence des choses. Rien ne dure et tout est infini.
Des Mandalas de Sable.

Tu tombes, t'apprends ou la Naissance d'un vieillard [Privé] Mandala1ir6

Citation :: Souillon, nous piétinons la Racine Il faut contacter Crystalszcin, regarde le ciel, il nous enverra de l'aide

Ca c'était son travail favori, LerbanU s'accroupit en sifflotant, sorti de sa besace deux bouts de bois et une poignée de feuilles….
Aprés quelques habiles mouvements une étincelle tomba sur les feuilles dégageant une odeur âcre.
Il huma.
Et tomba.
Il se réveilla et respira à nouveau.
Devant le monticule de poissons, il se tourna vers le ciel, les deux bras en l'air…
Et il hurla

Sayimarrrrrrrrrrrrrrrrrr Maîtreeeeeeeeee…….

Un signe du Ciel …?

Elwing a écrit:: Le ciel avait été entaillé par la brèche d'un appel perçant, la loi du désordre imposait au Vide de s'enraciner dans la déchirure de ce tapis stellaire aux allures majestueuses. Emportée par le cri tumultueux du Souillon, elle s'évaderait presque vers le Cosmos.

Une taverne, des souvenirs. De simples mots gravés à jamais, ceux qui les unissaient. Les cheveux virevoltant, le coeur immobile, elle lui envoie les reliques d'un passé délicieux. Elle presse son esprit à l'intérieur d'elle-même avec les forces qui persistent encore dans son âme, qui explose soudainement pour rejoindre dans un ballet véloce et coloré le Bouillon.

**

Crystalsczin ( Sobre ) a dit : chacun est responsable de ses actes et de ses choix...Le cHaoS n'est pas une fin mais le début, la liberté de l'instinct, la déconstruction des barrières normatives...
(...)
Elwing ( Sobre ) a dit : Ses yeux traduisaient un sourire, ses lèvres restaient quant à elles figées.
« Liberté…instinct…nous survolons la vie…le détachement »
Elle voulait se rapprocher du bouillon, tout en restant immobile, elle essayait…
(...)
Elwing ( Sobre ) a dit : « Le chaos n’est pas forcément synonyme de sang et d’horreurs. Il ne peut être contenu, car on ne peut enfermer la liberté. »
(...)
Crystalsczin ( Sobre ) a dit : *Le boUIlLon inspira lentement, l'air de l'ElfE et sentit une energie fantastique le parcourirent
(...)
Elwing ( Sobre ) a dit : Il était l’heure, elle le sentait. Elle donna un baiser au drow dans l’infini spiritualisme qui les liait.
(...)
Crystalsczin ( Sobre ) a dit : * Il sentit un frisson parcourirent son Dos...Elle l'avait touché. Il ferma les yeux un court instant, se concentrant pour ne pas fléchir puis lui caressa les cheveux des yeux la laissant partir, livré au tEMps, livrée à sa vie *

**

Te souviens-tu Bouillon ? Contemple une nouvelle fois le pouvoir du spirituel qui émiette une fois de plus la matière, écoute Crystalsczin, écoute ce que je t'adresse.

Là où tu dors, ton coeur est enrobé d'une douce béatitude puisque le seul poids de ta vie séjourne dans l'enfer que tu as laissé en t'éclipsant. Oui, ton corps est sur terre.

Je sais ce que tu ressens, j'ai goûté au délice tout comme tu es noyé à ton tour dans ce firmament de splendeur. Mais le vide que tu dois ressentir et qui te pousse à m'interpeller dans ma vie de mortelle n'appartient pas au Chaos, seulement à l'inanité.

J'ai besoin de toi Bouillon, mon Chaos me submerge depuis mon retour, depuis ton départ.

Répond-moi, montre-moi, guide-moi sur la route de tes desseins. Je serais ton auxiliaire, tu seras le mien.

Un genou à terre.
Elle vomit.
Peu à peu, elle se libère.
Le Chaos crache la terre qui l'étouffait et creuse, il creuse et verra bientôt la surface.

Crystalsczin a écrit:

Un grand, un grand…Vide.

Entre comètes et cortèges d'étoiles, l'esprit du Drow avait voyagé hors des courbes temporelles et spatiales.
Il avait vu et gouté aux sensations les plus extatiques.
Allant et venant aux tous vents d'astéroïdes, contemplant les merveilles d'une création tellement imparfaitement magnifique. Sous le poids des cieux, sous le poids des Dieux,
il avait perdu ce qui fait d'un être vivant sa capacité à être.

Respirer, penser, son corps libéré par la main des Priants, avait cessé d'exister.
Crystalsczin avait fait l'expérience ultime du Chaos.
Il était devenu le Chaos.
Entièrement désordre, l'existence spirituelle du Drow, depuis sa mort charnelle, n'avait été qu'une suite illogique d'expériences toutes plus déroutantes les une que les autres…
Laissant orphelin son disciple comme une âme errante sur des terres où il était persuadé de retrouver sa réincarnation.

Car effectivement l'esprit de Crystalsczin avait survécu, grâce aux prières des ses condisciples, celles et ceux qui comme lui avaient trouvé dans la foi du Temps, dans la foi du hasard, dans la foi de l'Illusion, un plaisir immense, un aboutissement à l'ennui qui régnait dans les Rêves Prisonniers.

Adwawaeth , Lynn , Swit , Elwing, la quadrature du Cercle du ChaoS.
La porte par laquelle l'esprit du BouiLlon était resté attaché à sa foi.

Sauriel , Kar Sabar , Tyrus , la triangulation du Monde ordonné.
La porte par laquelle l'esprit du BouilLon était attaché à son nouveau Corps.

Mais malgré le temps, malgré l'éloignement, malgré le changement. Il était resté là.
Cet esprit sans idées, sans buts, sans rêves.
Enfermé dans une suite forcément illogique.
Enchainé à un corps cartésien, à un cerveau différent, tellement ordonné et réfléchi que Crystalsczins'éteignait.

Thanazaute, l'érudit, quand le savoir enferme l'instinct.
Quand Le corps enferme le Cœur. Incarnation de l'opposé.
Il fallait désordonné cet être, pour faire de la place à la Renaissance de ce Vieillard.
Il avait reçu de Magnifiques Prières.
Des rares qui souhaitaient le retour des mouvements entropiques.
Alors il avait contacté son fidèle.
Celui qui était également enfermé en lui. L'étudiant Fantôme.

Pour qu'il l'a cherche ….ELLE.
Celle qui lui avait permis de rencontrer les merveilles de la Prière. Repartir au début.

A la matrice, à la femme.
Il sut lorsque que le cri vint résonner dans les Satellites de son cœur , qu'il l'avait trouvé.
Il sut que c'était le moment.

D'autant plus que Thanazaute s'était rapproché des seuls qui l'avait pris comme un ami, protégé comme un frère, aimé comme un Prophète : les Baroudeurs.

Alors dans un élan d'amour, il prie la prière et déchira le Ciel.
Frappa l'esprit de LerbanU afin qu'il s'exprime pour lui …..à elle….

Citation :: Falimor Disciple.
Tu m'as bien servi.

Je sais que tu es à côté d'EllE. Dis-lui Sayimar pour Moi. L'Energie est infinie mais trop forte pour que je parle longtemps.
Vide…Toi …Merci.

Mais je dois te demander une ChoSe.
Dans les Arcanes du Hasard, mon esprit se trouve enfermé dans le corps d'un nouveau DroW.
Bloqué par son ennui et son aptitude à ordonner ses envies.
Trop droit, trop juste, trop érudit.
Je ne pourrais vous rejoindre mon complément.

Embrasser les Mots de vos incohérentes et tellement poétiques litanies.
Le Chaos disparait dans les graines de l'Oubli.
Alors réveillez le, qu'il ne provoque plus la violence mais qu'il soit incontournable.

Bouleversez ce Drow, désordonnez son Esprit.
Faîtes de la place pour Moi ,
Emplissez de vide son Trop-Plein de Tout pour que le Bouillonnement de mon Cœur puisse enfin revenir vous voir Chers Toutes ET Chers TouS…

Prier, Vivre, dévivre certains, et affonter mon NémesiS….Enfin….un jour
Aidez-moi…
Que les étoiles vous guident.

LErbanU tomba, évanoui. La Suite est Hier...

Elwing a écrit:

...aujourd'hui sera bientôt hier, l'horloge céleste traversant la nuit va fondre dans l'horizon et les secondes emporteront avec elles un présent déjà passé.

Il faut s'affairer et dévaler la pente, le Chaos Bouillonne.

Souillon ? relève-toi...

Personne ne se relèvera ce soir, le Vide, cet amas homogène où le désordre s'est niché, le Vide est esseulé.

Elle aimerait entreprendre monts et merveilles, envoyer au ciel une confidence, égarer le trouble qui l'effleure. L'harassante fatigue, l'absence divine, anarchie émotionnelle. Tout mènerait à une impasse.

Les neurones se bousculent et les fibres fusent, la réflexion commence à lui greffer une migraine enragée. Un, trois, deux...non, Elle recule.

D'aucuns affirment qu'il faut laisser approcher la solution, pour l'apprivoiser plus facilement par la suite. Elwing va donc dompter l'animal, maîtriser son corps pour mieux transpercer le coeur. Elle va offrir à son imminent pantin toute sa grandeur.

Citation :: "Thanazaute,

vous ignorez mon identité et mes desseins, j'espère que cela
ne vous contrarie pas trop. Car j'ai ouï dire que la connaissance
distribuaient à vos projets l'essence nécessaire pour progresser.

Seulement, quelque chose vous a échappé. Une expérience
manquera fatalement à votre besoin viscéral d'acheminer
l'objectivité vers la plus louable des vertus.

Je me désole qu'une simple missive ne puisse retranscrire
l'étendue de mon offre, aucun mot ne peuvent traduire
l'aventure d'érudition que je vous propose de respirer.

Je pense que votre curiosité guidera vos pas vers moi,
pour vivre l'innommable. Vous en ressortirez grandi.

Je vous attends à l'ancienne place où demeurait le
temple d'Ahndrash'Fiel. Soyez à l'heure,
puisque je vous n'en donnerai pas."

La missive s'évanouit lorsque le point final fut posé.
Son destinataire aura les yeux rivés sur son écriture dans quelques instants.
La pression retombe.
Alors elle s'allonge contre le Souillon.
Et doucement, elle tombe dans les bras rassurant du sommeil.

Souillon ? relève-moi...

Thanazaute a écrit:

Thanazaute, au campement des Baroudeurs continuait tranquillement sa rencontre avec ses nouveaux compagnons de route.
Mis à l'essai , il s'éfforcait d'être affable afin de donner une bonne impression à Nastie, son troll silencieux et le reste de la troupe.
Alors qu'il était dans la tente assis, à rester là et écouter les différentes conversations, une brulure se fit ressentir dans sa main gauche...tout en l'ouvrant afin de découvrir la raison de la souffrance , un parchemin se matérialisa, ne surprenant guère le Drow.
Il était au fait des maléfices et sortilèges utilisées sur les Terres du Monde….
Il commença sa lecture….

Citation :: "Thanazaute,

Vous ignorez mon identité et mes desseins, j'espère que cela
ne vous contrarie pas trop. Car j'ai ouï dire que la connaissance
distribuaient à vos projets l'essence nécessaire pour progresser.

Seulement, quelque chose vous a échappé. Une expérience
manquera fatalement à votre besoin viscéral d'acheminer
l'objectivité vers la plus louable des vertus.

Je me désole qu'une simple missive ne puisse retranscrire
l'étendue de mon offre, aucun mot ne peuvent traduire
l'aventure d'érudition que je vous propose de respirer.

Je pense que votre curiosité guidera vos pas vers moi,
pour vivre l'innommable. Vous en ressortirez grandi.

Je vous attends à l'ancienne place où demeurait le
temple d'Ahndrash'Fiel. Soyez à l'heure,
puisque je vous n'en donnerai pas."

Une expérience manquante…? ca puait le piège à 100 pas comme un excrément de Troll…Mais bon, il n'avait jamais expérimenté un piège , il pourrait faire d'une flèche , deux victimes….
Il consulta Swit sur la localisation de l'ancien Temple de l'ainé de la trinité Chaotique. Il avait étudié de nombreux ouvrages, plus ou moins intéressants, plus ou moins compréhensibles également. Ils avaient retenus certains noms, Adwaweth, Lyn, Elwing , Crystalsczin.

Elwing, une elfe, s'était particulièrement distingué.
Sans aucune confiance, il décida de se rendre au lieu dit.

Après avoir informé ses différents chefs de faction, il prit la route, peu chargé. Les mercenaires baroudants étant relativement toujours occupés, il se devait de revenir aussi vite qu'il partait.
Il attaqua la course au petit matin, aidé des plans cartographiques de Kar Sabar.
Quel délicieux paradoxe, l'ordre et le Savoir en soutien d'une étude d'une expérience chaotique.
Si seulement tous ces personnages connus du Monde mettaient leurs connaissances en communs….

Peu importe lui , Thanazaute, en toute objectivité ferait en sorte de compiler l'ensemble afin de donner aux autres une vue globales du monde, pour plus de vie , plus de liberté
Le savoir est une arme, il voulait être le plus dangereux….
Il courut, des heures et des heures, se reposant peu, se concentrant sur son souffle pour ne pas ressentir les tensions et les contractions de ses mucles…L'attrait du piège, du chaos, d'Elwing, trois sujets théoriquement acquis mais non expérimentés, était plus fort que le reste

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A proximité du lieu référencé sur la carte, l'odeur se fit nauséabonde. Swit l'avait informé que le Dieu de l'Entropie avait d'un geste transformé un temple aux formes disparates en un monticule de poissons en décomposition. Etrange, surement étonnant mais tellement étrange. Ralentissant son allure , il s'approcha lentement.

Ce qu'il vit lui parut tellement désordonné, qu'il comprit l'aversion d'une majorité de créatures à rejoindre les rangs des Chaotiques célèbres de l'histoire.

Elwing allongé au sol, probablement évanouie ou sommeillant aux côtés d'un Gobelin, sentant probablement aussi fort que le tas d'ordures qu'ils appelaient temple. Des fous. Le pire étant qu'ils paraissaient paisibles presque extatiques….
S'approchant un peu plus, il secoua d'une main l'Elfe, l'autre main sur un poignard….

Dame Elwing, vous m'avez demandé……je suis là

Elwing a écrit:: **

Une enveloppe de torture. Une goutte rejoint la petite flaque de sang croupissant. Elle gît et masque la lésion qui n'a de cesse que de s'étendre. N'essaye pas de comprendre, écoute sans entendre et suis ton instinct musical.

La fleur baignant dans sa blessure a éclos, regarde, n'observe surtout pas.

¤

Elle s'amuse de son corps et joue sur un aspect qui l'écoeurait, combien de fois ai-je vitupéré contre cet ennemi de pulsions malsaines ? Aujourd'hui je mime la carte de la légèreté car je m'ennuie.

L'Ennui me ronge dans mon délire schizophrénique, il détruit cette foi ardente.

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Les gouttes de temps naissent et se déchirent aussitôt, chaque seconde s’éteint invariablement pour donner vie au futur. D’une main anesthésiée par le temps elles peignent le tableau d’une Histoire insipide, mais inexorablement les couleurs se fanent.

L’Ennui défigure

Le sablier a enivré la langueur à bout de patience, ses filets regorgent donc de l’arme inéluctable qui fera chavirer la lassitude. Le pinceau des belles glissera alors sur une toile parachevée, et la vie sera figée.

L’Ennui gronde

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L'Ennui la Turlupine.

**

"Dame Elwing, vous m'avez demandé……je suis là"

Qui osait rattraper le Vide dans ses songes ?
Peut-être était-ce un bienfait après tout, pernicieuse rêverie.
Elle sentait le Souillon.

Je vois que vous avez deviné mon identité. Je salue cette passion de percer chaque mystère de ce monde, même si ce n'est qu'une perte de temps irrémédiable puisque cela induirait conséquemment un ordre parfait des lois naturelles. Malgré votre bêtise, vous êtes cependant courageux.

Penché, le drow méfiant restait dans une position de faiblesse. D'un geste lent pour ne pas brusquer l'homme tatoué et risquer qu'il fonde sur elle l'arme bien empoignée dans sa main gauche, elle s'empara délicatement de son cou pour l'entraîner vers elle. Elle, allongée, Lui, accroupi. Et Elle rapprochait leurs deux visages l'un vers l'autre.

Etes-vous prêt ?

Elle poursuit sa voie...

Thanazaute a écrit:: Alors qu'Elwing avait posé sa main sur le cou du Drow, celui-ci avait affermi sa prise sur son poignard pour parer à toutes éventualités…
L'Elfe sentait fort, et Thanazaute était incapable de déterminer si l'odeur provenait d'elle ou du gobelin visiblement évanoui à ses côtés…

Elle lui avait parlé de l'ordre parfait des lois naturelles…..bien entendu que la quête du savoir y menait et elle était libératrice car la connaissance armait les érudits pour affronter les affres et les malheurs d'un monde en déconfiture….

Comme un arbre sans racines, les êtres évoluaient, mais un arbre sans racines pourrit.
Et le Drow avait pour mission de le nourrir.
Chaque livre était un nutriment pour la sève, un rayon de soeil développant la photosynthèse, chaque parchemin, chaque expériences étaient autant d'eau permettant à l'arbre de se développer….

Bien sur qu'il l'a connaissait, les ouvrages étaient suffisamment explicites sur les priants du Chaos les plus fameux.
Leurs habitudes, leurs vètements…non content d'avoir prouver à cette créature la supériorité du savoir sur l'ignorance , il marqua un temps d'arrêt.

Méfiant car ces chaotiques vivaient au jour le jour , sans réfléchir…Sur leurs impulsions, leus ressentis, Quel hérésie…
Le geste d'Elwing était dépourvu de logique, sans méfiance…
Elle semblait désarmée, mais le drow ne se fiait plus aux apparences depuis fort longtemps.

Alors sûr de son fait et de son temps de réaction en cas de problème, il laissa la main autour de son cou et rapprocha son visage.

Que souhaitait-elle, lui chuchotait quelconque inepties ou pire un rapprochement physique? Il savait les malices et les pièges.
Le poison bloqué dans une bague dentaire.
Doucement il murmura :

Dame Elwing, je vous laisse à votre débat d'idées, je ne suis pas là pour ça et vous auriez tort quoiqu'il en soit.
Je ne sais guère ce que vous comptez faire mais je sais déjà ma réaction. Donc soyez méfiante et réflechissez.
Pour quelles raisons m'avez-vous fait venir

LerbanU a écrit:

Le temps s'était suspendu alors que le visage du Drow se rapprochait dangereusement du visage d'Elwing.
Son Maître avait vu juste.
Les formes généreuses couplés à l'esprit reptilien de l'Elfe aurait pu mettre le chaos dans n'importe quel esprit ordonné.
Et du haut de sa pretendu quête de science, Thanazaute était tombé dans le piège aussi facilement qu'un enfant.

Mais les évènements se précipitèrent. L'omBre était née. Libérée.
L'orbE avait fait de son Maître la quintessence du désordre.
Et lerbanU sentit une rupture. Une cassure.
Propice à libérer une énergie folle.
Le SOUiLLon sentit que c'était le moment.
Il n'était plus temps d'attendre. Des prières convergeantes. Des menaces de mort. Exitant. Fou.

LerbanU s'approcha doucement du couple, saisissant son poignard rouillé, souillé par les restes fumants de tripes de poissons décatis.
Il plongea la lame dans la besace de Crystalsczin.
Le SouillOn l'avait récupéré sur son tas de cendres.
Il ne se soucia pas de choisir la potion.
Il cassa les fioles dans une danse de mouvements frénétiques. Le liquide poisseux commença à s'écouler, imbibant la toile du sac.
Le Gobelin frotta conscienseument la lame contre le tissu, mélangeant les viscères de poissons, la rouille et le mélange de toutes les potions, les poisons que le BouiLLon Entropique avait collecté dans sa carrière.

A deux pas du couple hypnotisé dans une danse tourbillonante de regards et de sensualité, l'odeur que dégageait le SouiLlon perturba Thanazaute.
Celui-ci tourna la tête, mais il était trop tard. LerbanU plongea dans le cou du Drow la lame du poignard.

En rigolant.
Il vrilla la lame plusieurs fois le sang s'échappant de la plaie, sale, discontinue.couvrant progressivement les tatouages.
Comme une naissance, le liquide amniotique rougeatre couvrit le corps convulsant du DroW….

Enfin……LerbanU allait revoir son maître, son ami…….

Crystalsczin a écrit:

Le Monde s'est crée sur un relachement d'une perfection. Un geste retombant, créant ce moment subtil de déséquilibre donnant naissance aux êtres vivants les plus imparfaits et donc les plus passionants à cotoyer : les êtres vivants.

Entre Pierre et Poussières, vents et alizées, dont la perfection est égal à leur absence de pourquoi.
Les choses dites "mortes" sont parfaites. Elles sont juste là et personne ne conteste leur place ni leur existence.
Mais la matière est vivante.

L'Âme Nomade de Crystalsczin avait tellement voyagé qu'elle s'était étiolé, etendue.
Cherchant à sortir du carcan d'un corps trop droit pour lui.
Mais toutes causes à sa conséquence.

Le Pouvoir contenu dans l'Orbe avait tué le corps de Crystalsczin
Laissant son cœur vogué au souffle des étoiles.
Son cœur au sein de la mémoire de ses derniers compagnons de Route.

LerbanU plongea sa Lame dans le sang.
Libérant l'esprit du BouiLLon comme la Déesse de l'Illusion libéra le Néant.

Suite à cet accouchement éclair, Crystalsczin se retrouva étendu au sol, un pansement déjà en compression sur sa carotide, fait avec soin et odeur de poisson.

Il murmura

Falimor…Ami……. et retomba inconscient

L'avenir de Crystalsczin était aussi sombre que la vague déferlante sur les Terres de Crépuscule.
Les seules certitudes résidaient dans son entourage.
LerbanU et Les Baroudeurs.
La confiance qu'il avait en eux , lui permettait pour la seconde fois de s'intégrer à un groupe.
Etre juste l'un des leurs.
LerbanU envoya une missive sybiline, trés courte à Nastie et à Craxx

Citation :

Celui qui se nommait Thanazaute est mort.
Merci de l'accueil que vous ferez à son enfant

La suite appartient au Divin…et aux êtres vivants

"L'Univers est une machine à faire des Dieux"

Bergson

Nastie et Swit a écrit:: Thanazaute, l'indigeste drow qui les avait rejoint pour profiter de leurs connaissances, du moins c'est ce qu'en pensait Nastie, était reparti dans une toute autre direction, à la reception d'une unique lettre. Swit avait grimaçé en la voyant, ressentant les excaltations du doux Chaos qu'elle avait abandonné peu après la mort de Crystalsczin. Les souvenirs de cette époque remontèrent bientôt des profondeurs, et les regrets éclatèrent de toute leur force à la surface, la rendant songeuse et irritable.

De son abandon de la religion, Nastie s'en réjouissait, Swit était enfin redevenue "régulière". Son goût pour le sang avait été décuplé, mais entre ça ou un charabia incompréhensible accompagné par des téléportations soi-disant salvatrices ... Elle préférait sa toute nouvelle et sanguinaire soeur. Cela ne manquait pas d'effrayer un peu ses camarades de route, mais Nastie avait jusqu'à maintenant réussit à les rassurer.

Ce fut donc avec un surprise non dissimulée qu'elle observa sa soeur répondant aux interrogations de leur tout nouveau compagnon, elle qui n'avait pas prononçé une parole depuis une dizaine de jours. Elle vit Swit interroger les cartes et le prévenir de dangers qu'il risquait à s'y rendre, seul...

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Les jours passèrent et le groupe continua son chemin sans Thanazaute jusqu'à Rl'yeh, ou le Roi et la Légion les acceuillit avec joie. Durant la petite fête improvisée, les deux gobelines eurent tour à tour le sentiment apaisant qu'une personne chère à leur coeur était de retour. Elles ne le savaient pas encore, mais l'une retrouvait son véritable Amour et l'autre sa matière à comprendre le monde qui l'entourait.

La missive sale et mal écrite qu'elle reçurent le lendemain les intrigua plus encore. N'était ce pas l'écriture du Souillon qu'elles parcouraient des yeux? Pourtant celui-ci n’avait il pas disparu avec son maître?

La mort de Thanazaute n'avait pas piqué leur coeur du même poison qui avait transperçé Nastie quelques mois auparavant. Sans comprendre le pourquoi et s’effrayant elles-mêmes, elles paraissaient s'en réjouir et attendre avec force volonté la suite des evênements. Elles apportèrent la lettre à Craxx, comptant sur sa vivacité d'esprit pour les éclairer.